Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 07-09-23

Ultimo aggiornamento: 19-09-23

 

Commenti: 15 reviews

» Ecrire une review

 

General

 

Riassunto: Ryô a disparu. Corps, et âme.

 

Disclaimer: Les personnages de "Les âmes grises" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I change my username?

 

I do not allow people to change their username on their own yet. Maybe later. So if you want to change your username, contact me and give me your old and new username with your password for authentification.

 

 

   Fanfiction :: Happy Birthday City Hunter! : Les âmes grises

 

Capitolo 6 :: Chapitre 6

Pubblicato: 14-09-23 - Ultimo aggiornamento: 14-09-23

Commenti: La suite, parce que je suis une fille sympa (et que le précédent n'avait aucun cliffhanger).

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

Attendre sans rien faire ne réussissait pas à Mick : fébrile, il faisait les cent pas autour de la Mini en attendant que l’autre équipe, postée sur l’échelle de secours du musée, leur fasse signe. Kaori s’était installée dans la voiture, porte ouverte, et regardait l’écran du talkie-walkie toutes les deux secondes pour vérifier qu’il ne s’était pas éteint, ou que la fréquence n’avait pas changé. Elle sursauta en entendant la voix d’Umibozu, enfin.  

 

- C’est bien là. Deuxième et troisième étages.  

- Tu es sûr ?  

- Assez, oui. Ecoute.  

 

Mick s’agenouilla à côté de Kaori pour entendre lui aussi. Un bruit étrange, comme le bruit d’une craie qui crisse sur un tableau, leur vrilla les tympans un bref instant, vite remplacé par une discussion entre deux hommes. Le son était mauvais et ils devaient tendre l’oreille, mais quelques bribes restaient audibles. « résiste encore », « dose », « Saeba ».  

 

Ils s’échangèrent un regard : les choses sérieuses allaient vraiment commencer.  

- Combien ? Demanda Mick  

 

Kaori répéta la question et passa l’appareil à l’américain.  

- Six au premier étage, dont un qui semble dans une pièce distincte, sept au second. Et deux qui montent la garde devant la porte principale. Personne au troisième.  

- Une promenade de santé. Des accès ?  

- Pas d’escalier de secours. Miki est partie voir s’il y a un accès possible par le toit : on est trop bas ici. On devrait entendre l’hélicoptère d’ici peu, elle fera un simple survol pour ne pas attirer l’attention. S’il y en a une elle me déposera.  

- Technique de la pince. Les grands classiques fonctionnent toujours. Autre chose ?  

- Non.  

- Attends ! Demanda Kaori en reprenant le talkie. C’était quoi le bruit, au début ?  

- Un larsen sans doute.  

- Non… Tu peux demander à Reika de voir si elle le retrouve ?  

 

Le bruit insupportable résonna à nouveau et Mick baissa le volume pour qu’il soit moins violent. Kaori écoutait, concentrée, les yeux fermés. Lorsqu’elle l’avait brièvement entendu la première fois elle avait éprouvé une sensation de peur puis de colère. Des bulles de souvenirs avaient affleuré, plus nets que ceux que Miki avait libérés, sans parvenir à crever la surface glacée de sa mémoire. En se focalisant sur lui elle sentit la glace fondre peu à peu et à chaque bulle libérée la colère gagnait sur la peur Elle était furieuse contre Ryô lorsqu’elle était tombée entre les mains de l’Armée Noire et Sarah avait hérité de cette colère. Sarah avait aimé se battre à mains nues avec Ryô, le distraire, le dominer. En revanche elle avait lutté pour ne pas le tuer même si elle le voulait, même si la voix lui ordonnait.  

 

Un hélicoptère arriva au loin et Umibozu coupa l’émission. Kaori rouvrit les yeux, émue, et suivit la courbe que l’appareil dessinait au-dessus d’eux.  

- Oublie qui tu es, obéis à la voix et tout s’arrêtera.  

- Pardon ?  

- Je reconnais ce son. Parfois il diminue de volume, et il y a cette phrase encore et encore. J’avais tellement mal, tellement envie que ça cesse…  

 

Mick serra la main de la jeune femme en signe de réconfort.  

 

- Tête de Poulpe ? C’est bien l’Armée Noire. Kaori reconnaît le mode opératoire. Tu sais que ce ça veut dire.  

- Noté. Répondit Umibozu après un long silence. Miki confirme qu’il y a un accès par le toit, mais pas de place pour se poser. Je descends. Reika reste avec ses jouets et s’occupe de prévenir Saeko au cas où on serait un peu trop bruyants.  

- Parfait. Vivement que la fête commence alors.  

 

 

 

Il y a quelque chose d’anormal. Je le sens. Rien n’a changé : toujours ce bruit, toujours cette pièce où je ne vois rien. Pourtant mon cœur bat plus vite, mon corps me dit d’être prêt à agir. Le bataillon serait-il là ?  

 

 

 

Mick ajusta l’oreillette qu’il avait reliée à son talkie-walkie, s’assurant que ce dernier était bien fixé et facilement manœuvrable. Le trafic s’était raréfié progressivement. Miki et Falcon, depuis l’hélicoptère, surveillaient l’avenue pour donner aux deux autre le top départ : autant éviter d’avoir trop de témoins susceptibles d’appeler la police. Au signal et sur proposition de Mick, Kaori ajusta son décolleté et alla frapper à la porte d’entrée en feignant l’ivresse. Comme prévu ils étaient deux, leurs armes visibles à la ceinture, un système de communication fixé sur l’avant de leur treillis noir.  

 

- Bonjour les garçons. Est-ce que l’un de vous pourrait aider une demoiselle en détresse ? Ou les deux, bien sûr. Minauda-t-elle en forçant le passage et en titubant sur quelques mètres.  

- Faut pas rester là. Barre-toi.  

- Oh allez, soyez gentils. C’est joli chez vous, dites-donc.  

- Dehors ! Cracha un des hommes en la prenant par le bras.  

- Juste quelques minutes. Le temps de faire la petite commission.  

 

Les deux hommes furent déstabilisés une seconde et Mick, qui était entré dès qu’ils avaient tourné le dos, asséna un coup de crosse de révolver à la base du crâne du premier homme, avant de s’occuper du second par un coup de poing au plexus et une manchette à la base du cou.  

- Unbelievable. La petite commission ? Répéta Mick, les yeux ronds.  

- Oh ça va, hein. Ça a mieux marché que ton idée d’opération séduction.  

 

Il dut l’admettre : pas de tirs, pas d’alerte, le premier acte avait été un succès même s’il n’avait pas prévu une technique d’approche aussi terre-à-terre.  

 

 

 

Le hall et la décoration donnait une idée du reste du bâtiment : plus long que large, il avait dû être anciennement une agence de voyage, avec une banque vitrée qui coupait le hall en deux. Au fond de la pièce à droite un large escalier desservant les étages était visible ; ils l’empruntèrent après avoir signalé qu’ils avaient pu entrer, restant à quelques marches du palier supérieur. Reika confirma que la voie était libre et le bruit de l’hélicoptère se fit de plus en plus présent, jusqu’à ce qu’une explosion retentisse.  

 

- On avait dit « discret », non ? souffla Mick  

- Quoi, tu trouves que j’ai frappé un peu fort ?  

 

Le bazooka sur l’épaule, Umibozu pénétra par ce qui restait de la porte d’accès du toit et descendit directement, sans un regard pour Miki qui s’envolait à nouveau. Il accueillit avec un sourire carnassier les hommes qui venaient à sa rencontre : lutter dans un escalier était comme jouer aux quilles et il ajusta son coup pour que le premier homme chute sur les deux qui le suivaient.  

- Et de trois. Annonça-t-il dans le talkie.  

 

Collés contre le mur, Mick et Kaori virent deux hommes armés sortir du couloir du premier étage et monter l’escalier en courant. Mick ajusta son tir et leur tira dans l’épaule.  

- Plus deux, cinq. Kaori, tu restes là et tu attends Miki.  

- Je vous rejoins : je n’entends plus rien avec vos âneries. Râla Reika. Dernières positions relevées : Umi, tu as tous les hommes du second étage devant toi, ça ne bouge plus au premier.  

- Et deux de plus ! Je finis de nettoyer et je descends. Cria Umibozu, audible aussi bien dans l’appareil que dans la cage d’escalier qui faisait résonner sa voix.  

 

Mick s’engagea dans le couloir et fronça les sourcils : toute la paroi de droite semblait uniformément composée de panneaux verticaux, sans la moindre ouverture, ce qui ne correspondait pas avec la taille du rez-de-chaussée. A gauche une seule porte, ouverte. Le vacarme de l’étage supérieur dissimulant son arrivée, il progressa et jeta un coup d’œil à l’intérieur.  

 

Un homme assis lui tournait le dos, occupé à activer les commandes d’une console surmontée de plusieurs écrans qui occupait une large partie de la pièce. A côté de lui, les doigts crispés sur le dossier de la chaise, une femme aux longs cheveux blonds aboyait des ordres.  

 

- Recommencez ! On doit procéder à l’expulsion, je le veux inconscient.  

- Ce serait trop dangereux, je dois vous le dire combien de fois ? Laissez juste une ou deux minutes au produit pour faire effet !  

 

Furieuse, la femme se redressa brusquement et Mick en fit autant, se dissimulant à nouveau derrière le mur, arme prête à tirer si jamais elle passait le seuil. « Deux plus deux égale quatre. Reste deux, dont Ryô. Dans mon angle mort ? »  

 

Un tapotement sur son épaule et il avait fait demi-tour avant même d’en avoir conscience, une lame prête à égorger l’adversaire pour éviter qu’un coup de feu trahisse sa présence. Kaori eut un petit mouvement de recul, juste suffisant pour écarter le couteau de sa trachée, et déglutit. Une dispute silencieuse eut lieu entre eux dont aucun ne sortit victorieux : Mick reprit sa position et Kaori resta à ses côtés, contre le mur.  

 

Une détonation annonça qu’Umibozu était toujours en train de lutter. Les deux derniers semblaient plus coriaces. Mick refusa d’attendre plus longtemps et pénétra dans le centre de contrôle : il n’allait quand même pas laisser le mercenaire avoir tous les plaisirs !  

 

Il misait sur l’effet de surprise et sur son arme. Un coup de pied le désarma dans la demi-seconde et il n’eut pas le temps d’esquiver le coup de poing au plexus qui le projeta dans le couloir. La blonde s’était transformée en furie et se jeta sur lui.  

 

Kaori hésita un instant mais aider Mick passa au second plan en entendant un cri de rage qu’elle reconnut immédiatement. Elle entra dans la pièce et posa son revolver sur le front de l’homme qui partageait son attention entre les écrans et la lutte qui faisait rage à quelques mètres de lui.  

 

- Je ne suis pas une très bonne tireuse mais à cette distance je ne peux pas louper. Libérez-le.  

 

L’homme leva les mains en l’air et jeta un œil sur sa gauche. Kaori suivit son regard : un adolescent d’une quinzaine d’années était debout, aussi immobile qu’une statue, regardant dans leur direction sans paraître les voir. Il tenait une arme étrange, comme un long pistolet très fin que Kaori supposa être le fameux fusil hypodermique qu’on avait utilisé sur elle et Ryô.  

 

Un nouveau mouvement reporta son attention sur l’homme qu’elle tenait en joue : il cherchait à l’aveugle un bouton de la console. Tirer sur l’homme était impensable. Tirer sur du matériel en revanche…  

 

Elle fit feu. Une fois, deux fois, trois fois.  

 

 

 

Ils m’ont gazé. Morsure. Douleur. Adrénaline. Rester conscient : ils sont là. C’est le moment. Peur. Rage. Frapper, tuer s’il le faut. Fuir. Ils sont là. Les tuer.  

 

 

 

L’homme s’était jeté à terre, les mains sur la tête, à la première détonation. A la seconde un éclair avait jailli de la console et les écrans étaient devenus blancs. A la troisième le bruit d’un sifflement de plus en plus intense se fit entendre dans le couloir et la console se mit à grésiller.  

 

L’adolescent sembla se tendre en entendant ce sifflement. Kaori l’attrapa par le bras et le tira vers l’extérieur, récupérant le fusil au passage. Il se laissa faire, toujours sans la regarder directement.  

 

- Non !  

 

La blonde avait hurlé et arrêté de se battre. Tous regardèrent les panneaux du couloir se déplacer latéralement, faisant apparaître de nouvelles pièces.  

 

Kaori appela Ryô, scrutant chaque porte qui coulissait. Sa voix fut couverte par une nouvelle détonation, cette fois suffisamment proche pour qu’ils sentent le souffle de l’explosion. Mick profita de ces distractions pour mettre un coup de tête à son adversaire : la femme tomba à leurs pieds et Kaori remarqua les lourdes boucles d’oreille qu’elle portait.  

 

- Mick ! Ses bijoux : enlève-les, ce sont des récepteurs. C’est comme ça qu’ils manipulent.  

 

Il avança la main et se tétanisa lorsqu’une forme apparut au bout du couloir. Massive, furieuse, émettant une aura qui lui glaça l’échine.  

 

Ryô, les lèvres retroussées, leur faisait face.  

 

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de